Interview Lydia Harroch

Article rédigé par Lydia Harroch pour Socrate in Love

Après vingt ans d’enseignement et de consulting au sein des Maisons de luxe les plus prestigieuses en tant qu’expert en image de marque et d’expérience client, vous continuez à étonner votre écosystème en proposant un nouveau concept qui s’inscrit parfaitement dans les nouvelles priorités sociétales. Parlez-nous de cette nouvelle aventure : Socrate In Love

1. POURQUOI SOCRATE IN LOVE ?

Tout d’abord j’ai été inspirée par Socrate qui très justement dit « connais-toi toi-même ». Certes c’est philosophique mais c’est un exercice qui pour certains peut prendre une vie entière afin de s’épanouir pleinement. Universelle, cette citation est plus que jamais une vérité intemporelle.

In Love, parce que se connaitre soi-même ne suffit pas. Il faut aussi s’aimer pour mieux communiquer avec l’autre et entrer en interaction avec lui.

C’est pourquoi, le logo devait être classique tout en ayant une touche anarchique. Il représente la raison et la « punk » attitude. Il faut en effet accepter de sortir de sa zone de confort, de son cadre pour trouver son chemin d’épanouissement personnel.

Le concept de Socrate In Love, c’est la création d’une communauté à la recherche de son « soi » que mon parcours personnel et professionnel m’a permis de développer.

2. COMMENT VOUS EST VENUE CETTE IDÉE ?

Moi-même je me suis posée des tas de questions. Je n’étais plus satisfaite et j’ai eu besoin de renouveau, de redonner un nouvel élan à ma vie. J’ai donc commencé à chercher ce que je pouvais faire et je me demandais : « qu’est que je cherche ? », « comment je trouve quelqu’un pour m’aider à m’orienter ? ».

J’ai donc décidé de chercher une solution. Et, c’est finalement en faisant le cheminement pour moi-même que je me suis rendu compte qu’il y avait autour de moi beaucoup de personnes dans ce cas. En revanche le besoin de changement n’était pas le même selon les gens que je croisais ou même les témoignages que je lisais. Chez certains la démarche était présente et chez d’autres elle ne faisait qu’émerger.

Finalement toutes les questions que je pose dans Socrate, sont les réponses à mes propres questions.

3. QUELLE SATISFACTION ATTENDEZ-VOUS ?

Tout simplement participer au développement de chacun en accompagnant les gens à rencontrer des personnes qui ont eux-mêmes changé de vie et qui sont devenus experts dans leur domaine. Existe-t-il de meilleurs interlocuteurs ? C’est tout aussi inspirant qu’encourageant dans notre société.

4. COMMENT AVEZ-VOUS SÉLECTIONNÉ VOS INSPIRANTS ?

J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables tout au long de ma vie. Toutes m’ont inspiré soit par leur parcours atypique, leur personnalité, leur ténacité ou même leur propre réinvention. De voir ces personnes qui sont aujourd’hui en pleine réussite vivre leur passion en toute sincérité est selon moi le challenge de Socrate In Love.

Il est donc indispensable que les inspirants qui rejoignent le concept soient de grande qualité morale et professionnelle afin que la confiance s’installe indiscutablement.

5. COMMENT VOYEZ-VOUS LE MONDE DU TRAVAIL DE DEMAIN ?

Je pense que les codes du travail vont évoluer afin de remettre l’humain au cœur des préoccupations de l’entreprise. L’entreprise de demain va devoir considérer les gens pour ce qu’ils sont, elle va devoir mettre en place des systèmes où finalement ce que l’on appelle « l’expérience collaborateur » prendra tout son sens parce qu’elle aura tout à gagner en fidélisant des salariés qui sont épanouis et qui s’investissent pour la croissance de l’entreprise et la satisfaction de ses clients.

6. ENFIN, SI VOUS AVIEZ UNE BAGUETTE MAGIQUE QUE SOUHAITERIEZ-VOUS CHANGER ?

J’aimerai vivre dans une société ou les gens sont heureux et épanouis dans les métiers qu’ils font et cela sans se mettre des barrières. J’aimerai qu’ils s’autorisent à vouloir du renouveau et à inviter le changement dans leur vie s’ils en ressentent le besoin sans que cela soit une épreuve. C’est par le prisme de Socrate In Love que je souhaite participer au changement et j’espère faire de cette baguette magique une réalité.